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A la Une de la presse, l’arrivée en tête de la droite aux législatives en Espagne, où Pedro Sanchez pourrait toutefois se maintenir au pouvoir, grâce au jeu des alliances.

Contre toute attente, le Premier ministre «résiste»: El Pais explique que l’avance du Partido popular, même allié à Vox, le parti d’extrême droite, sera probablement trop courte pour décrocher une majorité absolue et former un gouvernement. Ces législatives débouchent, donc, sur l’incertitude et La Vanguardia, le journal catalan, précise que les indépendantistes de Junts, le parti l 'ex-président catalan Carlos Puigdemont, ont les «clés» pour reconduire Pedro Sanchez ou l’obliger à de nouvelles élections». «Feijoo gagne, mais Puigdemont pourra faire de Pedro Sanchez le président du gouvernement», confirme El Mundo, le journal conservateur.

Dans la presse, également, la tournée, cette semaine, d’Emmanuel Macron dans le Pacifique sud - un déplacement pour «réengager la France» dans la région, selon l’Elysée. D’après L’Humanité, l’objectif du président serait d’affirmer que la France est bien  «un pays du Pacifique», notamment grâce à ses territoires, la Polynésie et la Nouvelle-Calédonie, toutes deux dirigées aujourd’hui par des gouvernements à majorité indépendantiste. Le journal indique qu’ Emmanuel Macron se rendra aussi pour la première fois au Vanuatu, une ancienne colonie franco-britannique et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, un pays devenu «un pivot diplomatique dans la région». Une zone où les États-Unis et la Chine jouent «un rôle majeur» mais où la France veut conserver une influence, voire exprimer une «volonté de puissance», selon L’Huma - même si le mot d’ordre officiel est la «coopération». Courrier International fait état, lui, d’une volonté de présenter la France «comme une puissance d’équilibre» dans une région «dominée par la lutte d’influence entre les deux superpuissances chinoise et américaine». Une visite qui intervient « a près l’affront de l’annulation, par l’Australie, en 2021, du contrat de livraison de douze sous-marins français au profit des États-Unis et du Royaume-Uni».

La France participe, par ailleurs, aux négociations qui débutent aujourd’hui en Jamaïque sur l’exploitation des fonds marins. «La bataille des fonds marins» fait la Une de La Croix, qui annonce que 21 Etats, dont la France, cherchent à obtenir «in extremis» un moratoire face à des entreprises prêtes à l’équivalent d’une nouvelle «ruée vers l’or». Le journal indique que ces sociétés cherchent, notamment, à faire main basse sur les nodules polymétalliques, qui ressemblent à des cailloux en forme de pomme de terre et sont très recherchés à cause de leur composition - des métaux comme le cuivre, le cobalt, ou le silicium. Ces minerais représentent un véritable trésor pour la transition énergétique, puisqu’ils sont indispensables, entre autres, à la production des éoliennes, des panneaux solaires ou encore des batteries électriques. Mais leur l’exploitation elle-même pourrait constituer un «désastre environnemental» à long terme, notamment parce que les machines, en forant les fonds sous-marins, génèrent des nuages de sédiments, qui errent ensuite au fil des courants, perturbent les écosystèmes et menacent la biodiversité.

On ne se quitte pas là-dessus. Avant de vous dire à demain, un coup d’œil à la presse danoise, qui salue évidemment la victoire de Jonas Vingegaard, hier, sur le Tour de France - son deuxième succès sur la Grande boucle, comme ne manque pas de le relever le Jyllands-Posten. Le journal danois voit Jonas Vingegaard, «entrer dans l’histoire du Tour», aux côtés de la légende du cyclisme français Jacques Anquetil. Le quotidien danois révèle que Jonas Vingegaard n'est devenu le champion qu’il est aujourd’hui «qu’après avoir appris à gérer la pression et la nervosité avec l'aide de sa compagne ». A, l’amour! L’amour fait des miracles et Ekstra Bladet roucoule face aux «tourtereaux » . Interrogée par le tabloïd, l’épouse de Jonas Vingegaard assure qu’elle aimerait voir conservés des échantillons de sang de son mari «pendant 50 ans», pour prouver, pour longtemps, que son mari est «propre», qu’il ne s’est pas dopé, et que tous deux pourraient quitter le Danemark, car il n’y a pas assez de montagnes là-bas, pour s’entraîner.

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