Le président russe a laissé entendre que Moscou n'utiliserait l'arme nucléaire qu'"en réponse" à une éventuelle frappe de ce type sur son territoire. De son côté, la présidente de la Commission européenne a suggéré, mercredi, d'ajouter l'armée russe et trois banques russes sur la liste de sanctions de l'Union européenne. Retrouvez les derniers développements de la guerre en Ukraine.
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1 h 50 : le bilan de la frappe russe à Kourakhové monte à 10 morts
Dix personnes ont été tuées, selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dans la frappe russe sur la ville de Kourakhové, près de Donetsk, dans l'Est, où se concentre actuellement l'essentiel des combats.
"Aujourd'hui, l'armée russe a effectué une frappe à Kourakhové, une frappe très brutale, absolument calculée. Ayant ciblé précisément (...) des gens ordinaires. (...) La liste des morts compte dix personnes et beaucoup de blessés", a déclaré le président Zelensky mercredi soir. Dans cette région, "c'est une confrontation très dure, chaque mètre compte", a-t-il souligné.
"Les occupants concentrent leurs principaux efforts (...) dans les directions (des villes) de Bakhmout (dont les forces russes tentent depuis des mois de s'emparer, NDLR) et d'Avdiivka", également dans l'Est, a signalé dans la soirée l'état-major de l'armée ukrainienne. Des missiles et des drones ont visé des bâtiments civils à Korosten, dans les environs de Jitomyr (centre-ouest), ainsi que des localités de la région de Zaporijjia (sud), a-t-il poursuivi.
Et si, a affirmé Volodymyr Zelensky, "nous avons déjà réussi à libérer de l'occupation 1 888 localités", "presque autant de villes et de villages ukrainiens restent sous occupation" russe.
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1 h 02 : risque nucléaire : la pression internationale a fait reculer la Russie, affirme Scholz
Le risque d'un recours à l'arme nucléaire par Moscou dans le conflit en Ukraine a diminué car la communauté internationale "a tracé une ligne rouge" à la Russie, a estimé le chancelier allemand Olaf Scholz dans une interview parue jeudi.
"Une chose a changé pour le moment : la Russie a cessé de menacer d'utiliser des armes nucléaires", affirme le chancelier dans un entretien au groupe de médias allemands Funke et à Ouest France. Il y voit une conséquence du fait que la communauté internationale, y compris le Chine, "a tracé une ligne rouge" à Moscou sur cette question. "Pour l'instant, nous avons y avons mis un coup d'arrêt", a ajouté Olaf Scholz, à propos du risque d'une escalade nucléaire.
Le dirigeant allemand estime à cet égard que son récent voyage en Chine a porté ses fruits : "Lors de ma visite à Pékin, le président chinois Xi et moi avons déclaré conjointement que les armes nucléaires ne devaient pas être utilisées. Peu de temps après, les pays du G20 ont réaffirmé cette position."
Interrogé sur la récente polémique déclenchée par le président français Emmanuel Macron, qui a estimé qu'il faudrait donner des "garanties" à la Russie pour trouver un bon équilibre, une fois la guerre en Ukraine terminée, Olaf Scholz a reconnu qu'à terme la question de l'architecture de sécurité se poserait.
"La priorité est que la Russie mette immédiatement fin à la guerre et retire ses troupes. Il est vrai qu'il s'agit ensuite de savoir comment nous pouvons assurer la sécurité de l'Europe", a-t-il dit. "Nous sommes bien sûr prêts à discuter avec la Russie du contrôle des armements en Europe. Nous l'avions déjà proposé avant la guerre, et cette position n'a pas changé", a-t-il ajouté.
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18 h 22 : Bruxelles veut ajouter l'armée russe et trois banques russes sur sa liste de sanctions
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a proposé mercredi d'ajouter près de 200 individus et entités supplémentaires à la liste des sanctions de l'UE contre Moscou, dont les forces armées de Russie et trois banques du pays.
"Les huit paquets de sanctions adoptés jusqu'ici font déjà mal (à la Russie). Mais aujourd'hui, nous augmentons la pression" en réponse à la guerre en Ukraine, a-t-elle déclaré. Ce neuvième paquet de mesures doit encore être approuvé à l'unanimité des 27 pays membres de l'UE.
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16 h 50 : Vladimir Poutine assure qu'il n'utilisera l'arme nucléaire qu'en réplique à une frappe ennemie
Le président russe Vladimir Poutine a laissé entendre que la Russie n'utiliserait pas l'arme nucléaire en premier, mais uniquement "en réponse" à une éventuelle frappe ennemie de ce type sur son territoire.
"Nous considérions les armes de destruction massive, l'arme nucléaire, comme un moyen de défense. (Y recourir) est construit autour de ce qu'on appelle la 'frappe en représailles' : si on nous frappe, on frappe en réponse", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une réunion télévisée.
Le président russe a en outre reconnu que le conflit en Ukraine était "long" tout en vantant des "résultats significatifs", en référence à l'annexion qu'il revendique de quatre régions ukrainiennes.
"Bien sûr, c'est un long processus", a-t-il déclaré lors d'une réunion retransmise à la télévision avec son Conseil pour la société civile et les droits de l'Homme, une assemblée pro-Kremlin.
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16 h 01 : Volodymyr Zelensky affirme qu'au moins six civils ont été tués dans une frappe russe près de Donetsk
Au moins six civils ont été tués et cinq autres blessés dans une frappe russe sur la ville de Kourakhove, à 50 km à l'ouest de Donetsk dans l'est de l'Ukraine, a déploré le président Volodymyr Zelensky.
"Les terroristes ont attaqué la paisible ville de Kourakhove. Un marché, une gare routière, des stations-service et des immeubles d'habitation ont été les cibles de frappes. Au moins six civils ont été tués, cinq ont été blessés", a-t-il annoncé sur les réseaux sociaux, qualifiant d"'inhumaine" l'armée russe.
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15 h 40 : un rapport de l'ONU relève 441 exécutions de civils au début de la guerre
Les troupes russes ont tué au moins 441 civils aux premiers jours de l'invasion de l'Ukraine, conclut un rapport publié par le Haut-Commissariat aux droits de l'Homme (HCDH) des Nations unies, qui recense des faits perpétrés dans plusieurs dizaines de communes et des exécutions sommaires susceptibles selon lui de constituer des crimes de guerre.
Le bilan humain total dans les oblasts de Kiev, Tchernihiv et Soumy est probablement bien plus élevé, précise le HCDH dans ce rapport qui porte sur la période allant du 24 février, premier jour de l'invasion, au début du mois d'avril, lorsque les troupes russes se sont repliées de ces trois régions.
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13 h 59 : Volodymyr Zelensky personnalité de l'année 2022 pour Time magazine
"Que la bataille pour l'Ukraine suscite de l'espoir ou de la peur, Volodymyr Zelensky a galvanisé le monde d'une manière que nous n'avions pas vue depuis des décennies", a écrit le rédacteur en chef du Time, Edward Felsenthal.
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13 h 56 : des gouverneurs russes inspectent leurs fortifications à la frontière avec l'Ukraine
Les gouverneurs de deux régions russes frontalières de l'Ukraine ont inspecté les fortifications bâties ces dernières semaines, la Russie se présentant comme la cible d'un Occident et d'une Ukraine bellicistes.
Le gouverneur de la région de Koursk, Roman Starovoït, est allé, selon son compte Telegram, inspecter l'installation de dizaines de blocs pyramidaux en béton anti-char, tout comme son homologue de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov.
"C'est un gros travail, particulièrement important pour assurer la sécurité de tous les habitants", a indiqué ce dernier sur Telegram.
Depuis l'automne et une série de défaites militaires, les autorités russes ont accéléré la construction de fortifications dans les régions frontalières, laissant entendre que l'Ukraine, appuyée par l'Otan, puisse vouloir envahir la Russie.
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13 h 39 : l'adresse d'expédition de colis menaçants destinés à ses ambassades se trouve en Allemagne, selon Kiev
L'Ukraine a affirmé que ses ambassades ont reçu 31 colis en une semaine, et que chacun avait pour adresse d'expédition celle d'un concessionnaire automobile de l'américain Tesla en Allemagne.
"Au cours des deux derniers jours, des colis suspects sont arrivés aux ambassades en Italie, en Pologne, au Portugal, en Roumanie et au Danemark, ainsi qu'au consulat de Gdansk" en Pologne, portant leur nombre à "31 dans 15 pays", a affirmé sur Facebook le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba.
"Les menaces contre nos diplomates continuent d'affluer", a-t-il déploré, une semaine jour pour jour après qu'une lettre piégée eut explosé et blessé légèrement un employé de l'ambassade d'Ukraine à Madrid (Espagne).
Kiev avait alors ordonné une "sécurité renforcée" pour toutes ambassades puis dénoncé, deux jours plus tard, une "campagne planifiée de terreur" de Moscou, sans avancer pour autant de preuves.
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12 h 45 : Moscou tente de "geler" les combats avant une offensive au printemps, estime Jens Stoltenberg
La Russie cherche à geler les combats en Ukraine pendant l'hiver afin de renforcer ses forces en vue d'un nouvel assaut au printemps, a déclaré le chef de l'Otan, Jens Stoltenberg.
"Ce que nous voyons maintenant, c'est que la Russie tente d'imposer une sorte de gel de cette guerre, au moins pour une courte période, afin qu'elle puisse se regrouper, réparer, récupérer et ensuite essayer de lancer une plus grande offensive au printemps prochain", a déclaré Jens Stoltenberg lors d'un événement public organisé par le quotidien britannique Financial Times.
Il a ajouté que les membres de l'Otan poursuivaient leur fourniture "sans précédent" d'armes et de soutien à l'Ukraine, malgré les inquiétudes sur un éventuel épuisement des stocks occidentaux.
"Il est tout aussi important d'ajouter de nouveaux systèmes que de s'assurer que les systèmes ou les armes que nous avons déjà livrés sont effectivement opérationnels ou fonctionnent de manière efficace", a déclaré Jens Stoltenberg.
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10 h 47 : 16 morts dans un accident impliquant un camion de l'armée russe
Un camion de l'armée russe et un mini-bus civil sont entrés en collision dans une zone de l'est de l'Ukraine sous contrôle de Moscou, faisant au moins 16 morts et quatre blessés, ont indiqué les autorités locales. Dans un communiqué, le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline, a annoncé ce bilan et précisé que l'accident a eu lieu sur une route entre les localités de Torez et Chakhtiorsk.
"Cette tragédie a coûté la vie à 16 personnes, dont certains de nos défenseurs", a indiqué Denis Pouchiline, sans préciser le nombre de militaires tués.
Des images du lieu de l'accident, publiées par des médias locaux, montrent les deux véhicules très gravement endommagés : un mini-bus et un camion kaki de transport de troupes marqué d'un V, l'un des signes d'identification de l'armée russe en Ukraine.
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8 h 30 : dans le sud de Ukraine, Nikopol, une ville dans la ligne de mire des Russes
Située près de Zaporijjia où se trouve la plus grande centrale nucléaire d'Europe, la ville de Nikopol, qui subit d'intenses bombardements russes, s'est vidée de ses habitants. Le reportage de nos envoyés spéciaux en Ukraine.
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6 h : le président Zelensky s'est rendu dans le Donbass, près du front
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est rendu, mardi, à Sloviansk, dans le Donbass ukrainien, à une quarantaine de kilomètres de Bakhmout, principal champ de bataille de la région. L'analyse d'Armelle Charrier, chroniqueuse internationale à France 24.
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0 h 03 : Washington approuve la vente de 116 chars Abrams supplémentaires à la Pologne
Les États-Unis ont approuvé la vente à la Pologne de 116 chars de combat américains Abrams supplémentaires et d'autres armements lourds pour un montant total de 3,75 milliards de dollars après en avoir déjà acheté 250 en avril, a annoncé, mardi, le département d'État américain.
La Pologne souhaite acquérir 116 chars Abrams dans leur version modernisée (M1A1), 12 véhicules de secours M88A2 Hercules, 8 ponts mobiles d'assaut M1110 capables de faire franchir des rivières aux chars, une cinquantaine de véhicules légers et des armes légères et leurs munitions, pour un montant total de 3,75 milliards de dollars, selon la diplomatie américaine.
Cette vente de matériel sensible devait auparavant être approuvée par le gouvernement américain, et le Congrès en a été informé, a précisé le département d'État dans un communiqué.
Avec AFP et Reuters