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C’est un braquage peu ordinaire que nous raconte Libération. Mardi 14 septembre, à Beyrouth, dans le quartier fréquenté de Sodeco, une jeune femme a braqué sa propre banque pour venir récupérer son propre argent. Après 30 minutes, elle est repartie avec 13 000 euros en poche. Cet argent, dit- elle à L'Orient-Le Jour, permettra de financer en partie le traitement contre le cancer de sœur. Elle choisit de braquer sa propre banque car celle-ci refusait de lui donner accès à son propre compte, sur lequel dormirait la somme de 20 000 euros. En raison de la crise économique qui frappe le pays depuis 2019, l'établissement bancaire n'autorise que 200 euros de retrait par mois.

Plusieurs organisations de défense des consommateurs dénoncent des manœuvres illégales. Pour le quotidien libanais, cette opération – saluée par plusieurs habitants du quartier – est le symbole d’un pays à la dérive et dont la chute est de plus en plus absurde. La jeune femme, une architecte de 28 ans, est une activiste très impliquée dans les récents mouvements de contestation. Elle est aujourd’hui sous le coup d’une arrestation mais elle dit ne rien regretter.

En France, le gouvernement tente d'éviter une crise de l'énergie qui pourrait mettre en déroute l'économie. Après l'annonce, par Matignon, du maintien du bouclier tarifaire en 2023, les réactions de la presse sont partagées. Libération évoque "une douche tiède" car, si les Français seront en partie protégés par la hausse des prix du gaz et de l'électricité, leur facture s'alourdira dans le pire des scénarios de 15 % maximum.

L'Humanité dénonce un "bricolage" gouvernemental. Selon le journal fondé par Jean Jaurès, les Français vont non seulement payer plus mais ils devront aussi consommer moins si l'on veut atteindre l'objectif de réduction de 10 % de notre consommation pour éviter tout risque de pénurie. Outre-Rhin, un coup de chaud est annoncé en Allemagne, rapporte le journal La Croix. Inflation, prix de l’énergie et surtout pauvreté : la première économie européenne n’échappe pas à la crise. Les manifestations se multiplient et le gouvernement craint de vivre un automne social très mouvementé notamment à cause des risques de coupure du gaz russe – dont dépend très fortement notre voisin outre-Rhin.

En Ukraine, les avancées de l'armée ukrainienne ont redonné de l'espoir à la population, titre La Croix. Celles-ci vivaient sous le joug russe depuis le début de la guerre. C'est l’occasion pour la presse internationale de se pencher sur les exactions commises par l’armée russe durant cette période d’occupation. Le Guardian donne la parole à des habitants d’Izioum, récemment libérée, évoquant des moments d'horreur avec plusieurs cas de disparition.

Au sentiment de soulagement se mêle le chagrin des jours passés, rapporte la BBC en langue russe. Plusieurs cas de tortures ont été répertoriés d’après la chaîne britannique. Un homme témoigne : il dit avoir été gardé en captivité pendant 40 jours, dans la région de Kharkiv. Une politique de la terreur qui va laisser des traces malgré les récentes victoires de l’armée ukrainienne.

Pour finir cette revue de presse, direction Dubaï qui a la tête dans les étoiles... mais les pieds sur Terre. Un complexe gigantesque en forme de Lune géante devrait voir le jour d'ici quatre ans. À l’intérieur, il contiendra un complexe hôtelier, un spa, une boîte de nuit et une plateforme d’entraînement pour les agences spatiales. Coût de l’opération : 5 milliards de dollars.

Le véritable lancement de la mission Artémis vers la Lune par la Nasa est, quant à lui, programmé le 27 septembre.