À la une de la presse, ce lundi 3 janvier, la rentrée à l'école et au travail en France, sous le signe du variant Omicron ; l'année sportive 2022 "sous surveillance", avec les JO d’hiver de Pékin et la Coupe du monde de foot au Qatar, deux pays critiqués pour atteintes avérées aux droits humains ; une youtubeuse marocaine harcelée et menacée pour ses enquêtes sur la corruption et la répression dans son pays ; et une étonnante alerte lancée à Séoul, en ce début d’année.
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À la une de la presse, le retour à l'école et au travail en France, une rentrée sous le signe du variant Omicron.
L'exécutif français a instauré de nouvelles mesures pour limiter les contaminations et éviter la paralysie économique. D'après Le Parisien/Aujourd'hui en France, "les tests vont rythmer, désormais, le quotidien des élèves, les salariés vont renouer avec le télétravail", et les règles d'isolement seront allégées. Une rentrée sous Covid : "Et surtout, la santé !", titre Libération, où le dessin de Coco montre Emmanuel Macron sous les feux du variant Omicron. "À trois mois de la présidentielle, l'exécutif veut éviter la paralysie", mais cette stratégie risque-t-elle de provoquer "un engorgement des hôpitaux ?", s'inquiète le journal. Le Figaro redoute, lui, que l'épidémie, conjuguée à la "manie bien française consistant à glisser sous le tapis les questions qui fâchent", "conjuguent leurs effets pour étouffer dans l'œuf le débat démocratique" en cette année de présidentielle. "Une catastrophe", selon le journal, qui prévient que "rien ne serait pire qu'un simulacre de campagne qui laisserait aux Français le goût amer d'une élection confisquée".
2022, année de présidentielle en France et année sportive chargée, avec les Jeux olympiques d'hiver en Chine, puis la Coupe du monde de football au Qatar. Deux grands événements sportifs suivis par des milliards de téléspectateurs, dans deux pays visés pour atteintes avérées aux droits humains : le journal suisse Le Temps annonce une année sportive "sous surveillance", en rappelant les accusations de nombreuses ONG, sur les abus perpétrés "au nom du sport". Si le principe du boycott comme outil de protestation semble progresser, comme en témoigne le boycott diplomatique des JO de Pékin annoncé par les États-Unis et leurs alliés, le journal note qu'il se heurte toujours à la volonté de préserver les intérêts économiques, y compris en Suisse, dont l'équipe nationale, la Nati, a peu de chances de boycotter la prochaine Coupe du monde de football, dans la mesure où son principal partenaire est le Crédit suisse, dont le premier actionnaire est le fonds souverain… du Qatar.
La question des droits humains se pose également au Maroc, dont les autorités sont accusées par une youtubeuse, connue pour ses enquêtes sur la corruption et la répression, de se livrer au harcèlement et à la menace. Aujourd'hui exilée en France avec son mari, Dounia Filali, qui cherche à obtenir l'asile politique, affirme avoir été la cible d'une campagne de diffamation et de harcèlement sur les réseaux sociaux, ainsi que dans la galaxie des médias proches du pouvoir, Chouf TV, Al Dar ou encore Barlamane. Une campagne orchestrée, selon elle, par les autorités marocaines, qui ne lui pardonneraient, ni sa dénonciation de la gouvernance du royaume sous Mohammed VI, ni ses interviews d'opposants, notamment de l'avocat et ancien ministre des Droits de l'homme Mohammed Ziane, dont les prises de position contre la corruption "crispent la monarchie", ou encore de l'ancien champion du monde de kickboxing, Zakaria Moumni, opposant notoire à Mohammed VI. D'après Libération, qui cite "une source bien informée", Dounia Filali et son mari auraient été les cibles d'une technique éprouvée, au sein des services marocains consistant à agir à travers des "médias de diffamation", spécialisés dans des "campagnes de dénigrement intenses", destinées à "saper l'intégrité, le crédit et la réputation" des personnes ciblées, victimes d'une sorte de "meurtre symbolique".
On ne se quitte pas là-dessus. The Washington Post fait état d'un message d'alerte pas banal, émis en ce début d'année par les autorités de Séoul, la capitale sud-coréenne. Un avertissement à l'intention des propriétaires de chats sur les risques d'incendies provoqués par ces bestioles. Selon la municipalité, 107 incendies, très exactement, auraient été déclenchés au cours des trois dernières années par des chats ayant réussi à allumer des cuisinières électriques, avec leur petites patounes. Le journal juge nécessaire de préciser, néanmoins, qu'il n'y a pas que des chats pyromanes et qu'il existe aussi des chats super-héros, ayant sauvé la vie de leurs maîtres, comme ce chat canadien, qui avait réussi à réveiller son propriétaire juste à temps, en le mordant au bras, un matin de 2017, le sauvant in extremis d'un incendie… qu'il n'avait pas provoqué lui-même, a priori.
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