Un soldat syrien et trois combattants pro-iraniens ont été tués mercredi 14 octobre par une frappe aérienne d'Israël sur la province de Homs, dans le centre de la Syrie, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une organisation basée au Royaume-Uni.

"Vers 23 h 34 (20 h 34 GMT), l'ennemi israélien a mené une agression aérienne (...) sur la région de Palmyre, visant une tour de communication et plusieurs cibles dans ses alentours", avait précédemment rapporté l'agence officielle Sana, citant une source militaire.

La frappe israélienne a ciblé plusieurs positions iraniennes près de la base aérienne T4, dont une tour de communication, a assuré l'OSDH, qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Selon la même source, l'attaque a tué un soldat syrien et trois combattants pro-iraniens, dont la nationalité n'était pas identifiable dans l'immédiat. Sept autres personnes, dont trois soldats syriens, ont été blessées.

Sana a pour sa part fait état d'un soldat tué et de trois autres blessés.

Une frappe de missiles la semaine dernière

La semaine dernière, toujours selon l'OSDH, une frappe de missiles par Israël contre la même base aérienne et ses alentours avait tué deux combattants étrangers pro-Iran. Sana avait de son côté fait état de six soldats blessés.

Depuis le début de la guerre en 2011 en Syrie, l'armée israélienne a régulièrement mené des raids dans ce pays, visant principalement les forces iraniennes, celles du Hezbollah libanais et les troupes gouvernementales syriennes.

Israël confirme très rarement ses attaques en Syrie voisine, mais affirme régulièrement que l'État hébreu ne permettra pas à ce pays de devenir la tête de pont des forces de la République islamique d'Iran, son ennemi juré.

Avec AFP