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A la Une de la presse, ce mardi 12 octobre, les inquiétudes des écologistes face à la flambée mondiale des prix de l’énergie, qui risque de compromettre les investissements dans la transition écologique. Un peu de campagne pour la présidentielle 2022 en France, où les propos du président de la Conférence des évêques sur la confession ont provoqué un tollé. Et l’histoire d’un élan coincé dans un pneu.

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A la Une de la presse, les inquiétudes des partisans de la transition écologique face à la flambée mondiale des prix de l’énergie.

Les prix du charbon, du gaz naturel, du pétrole grimpent en flèche et The Washington Post voit déjà se profiler une crise énergétique massive", qui risque de pousser les décideurs à renoncer à investir dans la transition écologique. Les difficultés économiques et l’instabilité politique provoquées par les prix élevés de l’énergie, pourraient faire perdre leur sang-froid aux dirigeants – au moment-même où ils semblaient prêts à changer leur politique énergétique", s’alarme le journal. The Washington Post estime que la crise énergétique actuelle est bien la preuve de la fragilité des énergies fossiles et qu’il est plus que jamais nécessaire d’investir dans les énergies renouvelables.

En France, Emmanuel Macron s’apprête à annoncer aujourd’hui un plan de relance du nucléaire. D’après La Croix, un soutien financier supplémentaire devrait être accordé au programme de construction de petits réacteurs, dans le cadre du nouveau plan d’investissement France 2030. Le journal rappelle le soutien déjà affiché, dans le passé, par le président au nucléaire, qu’il a présenté comme une énergie décarbonée et sûre". Selon le journal, Emmanuel Macron pourrait aussi annoncer la construction de six EPR supplémentaires, les réacteurs nucléaires de troisième génération - ce qui n’est toutefois pas encore gagné, notamment à cause de l’opposition de plusieurs pays européens - dont l’Allemagne et la Belgique, qui ont choisi de renoncer à l’atome.

La question du nucléaire divise aussi en France. D’après Le Figaro, le retour en grâce" de la houille en Asie, et ailleurs en Europe, met en exergue l’excellence environnementale" de la France, où ne subsistent que deux centrales à charbon. Un avantage que le pays doit, précisément, à son puissant parc nucléaire, qui assure son approvisionnement en électricité décarbonée et bon marché" - ce qui devrait conduire à stopper les fermetures de réacteurs nucléaires et à lancer la construction de nouveaux", selon le journal – vent debout contre les grands prêtres de l’écologie" et de la décroissance. D’après un sondage publié par Le Parisien/Aujourd’hui en France, près de six Français sur dix se disent actuellement favorables au nucléaire – qui est en train de devenir l’un des thèmes forts campagne pour la présidentielle de 2022. Le journal explique que ce n’est donc pas un hasard", si Emmanuel Macron dévoile aujourd’hui son programme en la matière, en rupture avec celui des écologistes, qui pointent, eux, le risque d’accident majeur, comme à Fukushima, ou encore le casse-tête des déchets à enfouir pendant des millénaires. Ces arguments sont toutefois plus difficiles à entendre, en pleine flambée des prix de l’énergie. A voir avec le dessin de Ranson, pour Le Parisien. Vous êtes pour le nucléaire! Mais ça va détruire la planète!", s’indigne un écolo. Ben on espère que la fin du monde arrivera avant la prochaine facture d’électricité", répond un concitoyen.

Lui aussi a présenté le nucléaire comme une énergie d’avenir". Le candidat à la présidentielle Xavier Bertrand accepte, finalement, de participer au congrès des Républicains. Après mûre réflexion, le président des Hauts de France accepte de se soumettre au vote des militants, pour le plus grand soulagement de son camp", d’après L’Opinion – qui veut voir dans ce choix la preuve que la droite française n’est plus la plus bête du monde", et qu’elle en a fini avec les guerres fratricides. Le journal estime, néanmoins, que la bataille s’annonce risquée" pour Xavier Bertrand.

En France, toujours, le président de la conférence des évêques de France est convoqué aujourd’hui au ministère de l’Intérieur pour ses propos sur la confession plus forte que les lois de la République". La déclaration d’Eric de Moulins-Beaufort, dans le sillage du rapport Sauvé sur les agressions sexuelles au sein de l’Eglise a provoqué une vive polémique, y compris chez de nombreux croyants, abasourdis par l’ampleur du problème de la pédocriminalité, au sein de l’Eglise de France. Le quotidien Libération, lui, espère que le ministre de l’Intérieur remettra bien au cœur du village les lois de la République et non celles du droit canon": Ne pas claquer la porte au nez d’Eric de Moulins-Beaufort, sur un sujet où il est assez facile de le faire, reviendrait à encourager les religions, toutes les religions, à ouvrir d’autres fenêtres pour sortir de cette sphère où la ­République laïque tente à juste titre de les maintenir: la sphère privée", met en garde le journal.

On ne se quitte pas là-dessus. Parce qu’on a toujours besoin d’une histoire qui finit bien, je vous propose de jeter un cil au Guardian, qui rapporte qu'un élan du Colorado, aux Etats-Unis, a enfin pu être délivré du pneu qu’il avait autour du cou. D’après les responsables de la faune locale, la bestiole de 270 kilos, se promenait avec son drôle de collier de 16 kg depuis deux ans, et il aurait fallu quatre tentatives pour réussir à l’endormir, et lui scier les bois, pour faire passer le pneu au-dessus de sa tête. Les agents qui ont délivré la bête, disent avoir vu d’autres animaux empêtrés de la sorte, des cerfs, des wapitis, des orignaux, des ours et d'autres animaux sauvages, coincés dans des balançoires, des hamacs, des cordes à linge, des buts de football ou encore des filets de volley-ball... Drôle d’inventaire.

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