
Le président Kaïs Saïed a tranché en annonçant, mardi 24 août, la prolongation "jusqu'à nouvel ordre" du gel du Parlement. Il s'agit d'un saut dans l'inconnu pour ce constitutionnaliste qui, paradoxalement, assure vouloir ainsi préserver l'acquis révolutionnaire, en luttant contre un certain parlementarisme. Faut-il croire le chef de l'État tunisien quand il assure que sa seule motivation est la lutte contre la corruption et la souveraineté populaire ? Selon les sondages, il est, en tout cas, soutenu par une majorité de Tunisiens.
Une émission préparée par Flore Simon et Fadile Bhayat