Le PSG, qui n'a plus gagné depuis cinq matchs en championnat, s'est à nouveau incliné (1-0), dimanche, à Toulouse, en match de clôture de la 9e journée de Ligue 1. Grâce à sa victoire, le TFC remonte à la douzième place du classement.
AFP - Toulouse, qui restait sur deux défaites consécutives, s'est donné de l'air en s'imposant 1-0 face au Paris SG, qui n'a plus gagné depuis cinq matches, dimanche au Stadium lors de la 9e journée de L1.
Grâce à cette victoire, le TFC remonte à la 12e place et compte désormais trois points d'avance sur Lens, premier relégable, tandis que Paris, qui n'a plus gagné en L1 depuis le 29 août (trois nuls et deux défaites), s'enfonce dans le ventre mou du championnat.
Battus par Lorient lors de leur dernière apparition à domicile (0-1), les Toulousains semblaient entamer le match tambour battant, notamment grâce à André-Pierre Gignac qui frappait deux fois au but dès l'entame.
Les Parisiens, finalement privés de leur capitaine Claude Makélélé (affaibli cette semaine par une angine), mettaient une dizaine de minutes avant de se montrer dangereux sur une frappe cadrée de Luyindula (11).
Considérablement gênés par une pelouse épouvantable, les deux équipes éprouvaient les pires difficultés à construire leurs actions. Maître du ballon, le PSG dominait sans toutefois véritablement peser sur la défense toulousaine.
Dix septième attaque de L1 (7 buts), le TFC péchait une fois de plus dans son animation offensive. Isolé en pointe, et bien pris par Mamadou Sakho, Gignac ne touchait que trop rarement le ballon pour inquiéter un Grégory Coupet au chômage technique.
Une tête de Luyindula juste avant le repos (43) était même tout près de sanctionner l'apathie des hommes d'Alain Casanova.
Une frappe de Gignac (46) et une tête de Sissoko (49) semblaient sonner le réveil des coéquipiers de Pantxi Sirieix, qui privaient le PSG du ballon en obligeant les coéquipiers d'Armand à jouer beaucoup plus bas.
Discrets, Sessegnon et Giuly peinaient a animer l'attaque parisienne où seul Luyindula semblait en mesure d'inquiéter la deuxième défense de L1 (7 buts encaissés).
Les Toulousains devaient attendre le dernier quart d'heure pour que les efforts consentis soient récompensés. Bien servi par Sissoko côté droit, Albin Ebondo trompait Coupet d'une frappe croisée imparable (1-0, 74).
Contraint de revenir au score, le PSG se réorganisait tactiquement avec les rentrés de Chantôme, Sankharé et Hoarau dans un système nettement plus offensif.
Mais malgré une belle frappe de Sankharé (85) claquée par Pelé, le PSG ne parvenait pas à égaliser.