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Les négociations sur un accord commercial post-Brexit doivent continuer vendredi entre Bruxelles et Londres, alors que la pêche reste un sujet de désaccord majeur. Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a estimé jeudi qu'un "No deal" était "très probable", à moins que l'Union européenne ne change de position.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a fait état jeudi 17 décembre "d'importants progrès" sur la voie d'un accord commercial post-Brexit entre Londres et Bruxelles mais ajouté que la pêche demeurait un gros obstacle à sa conclusion.

"Nous saluons d'importants progrès sur de nombreux sujets. Il reste cependant de gros différends à surmonter, en particulier sur la pêche. Il sera très difficile de les surmonter", a-t-elle déclaré sur Twitter.

La cheffe de l'exécutif bruxellois s'exprimait après un entretien téléphonique avec le Premier ministre britannique, Boris Johnson. Elle a précisé que les discussions se poursuivraient vendredi.

"Les progrès semblent bloqués"

De son côté, Boris Johnson a estimé qu'un "No deal" était "très probable", à moins que l'Union européenne ne change de position, selon son porte-parole. "Le Premier ministre a souligné que les négociations étaient désormais dans une passe difficile", a ajouté le porte-parole. "Il reste très peu de temps et il semble maintenant très probable qu'il n'y aura pas d'accord à moins que l'UE ne change considérablement de position."

"Les progrès semblent bloqués", a renchéri sur Twitter le négociateur britannique, David Frost, à l'issue de l'entretien.

Avec Reuters