"La Russie prend 2 ans", écrit L'Équipe. Le Tribunal arbitral du sport a prononcé jeudi la suspension du pays de tous les événements majeurs jusqu'au 16 décembre 2022. "C'est une décision inédite dans l'histoire de la justice sportive", renchérit Le Monde. La Russie est coupable "d'une cascade de tricheries et de dopage institutionnalisé". Mais les journaux russes, à l'instar de Kommersant, préfèrent consacrer leur une à la conférence de presse de fin d'année animée par Vladimir Poutine… 

Emmanuel Macron touché par le coronavirus, cela fait les gros titres de Libération, de L'Opinion ou encore du Parisien / Aujourd'hui en France, mais également à l'étranger du Financial Times. El País rappelle que la semaine dernière, le président français a assisté à un sommet à Bruxelles et qu'entre lundi et mercredi, il a tenu plusieurs réunions avec différents responsables politiques, dont le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, qui s'est placé à l'isolement.

Si  Le Figaro s'interroge : "A-t-il été contaminé au dernier sommet de l'UE ?", Mediapart évoque "les irresponsables de la république." Car "mercredi soir, à la table de l'Élysée, ils étaient dix à table, enfreignant les règles. […] Comment espérer que les Français suivent les consignes sanitaires quand leurs dirigeants ne les appliquent pas ?"

Au Nigeria, le Daily Trust se réjouit en une de la libération de 344 jeunes enlevés il y a une semaine par les islamistes de Boko Haram, tout en soulignant qu'on ne sait pas précisément combien ont été kidnappés.

Et puis, à l'approche du 25 décembre, The New York Times s'est intéressé aux lettres que les petits Américains adressent au Père Noël, résumant ainsi son article : "Cher Père Noël, c'est une année difficile."