La crise sanitaire et le confinement ont initié un changement : l'envie pour les urbains d'un rythme quotidien plus lent, une empreinte écologique moins forte et une reconnexion à la nature. Face à des rayons de supermarchés parfois semi-vides, il y a aussi le besoin d'une vie plus résiliente face aux chocs futurs.
Un indicateur ne trompe pas : l'immobilier. Pendant le confinement, en France, six futurs acheteurs sur dix envisageaient de changer de zone géographique, la plupart en dehors des villes. Pour eux, le Covid-19 était le signe qu’un autre mode de vie, de consommation, s’imposait.
Avant la pandémie, ils étaient déjà près de 42 % à penser que "notre civilisation allait bientôt disparaître". Certaines familles ont choisi le chemin de l’autonomie il y a plusieurs années. Elles prouvent qu’il est possible de dépendre moins, voire pas, de l’extérieur.
L'équipe d’Élément Terre est allée à la rencontre d'une famille autonome en Dordogne. Pour elle, pas de sentiment de vulnérabilité mais l'impression d'une vie protégée, a fortiori lors d'une crise comme celle que nous traversons.