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Mathieu Bastareaud condamné à des activités d’intérêt général

Après l'affaire de sa fausse agression en Nouvelle-Zélande, Mathieu Bastareaud a été condamné à trois mois de suspension par la Fédération française de rugby. Une peine ramenée à 18 activités d'intérêt général pour le rugby amateur.

L’affaire Bastareaud est close. La commission de discipline de Fédération française de rugby (FFR) a refermé le dossier lundi en sanctionnant le centre international du Stade français à des peines d'intérêt général au service de la fédération . Mathieu Bastareaud écope en réalité de trois mois de suspension avec sursis et devra effectuer au total dix-huit activités d’intérêt général au bénéfice du rugby amateur d’ici au 30 juin 2010.

Le joueur francilien, 21 ans, paye son mensonge quant à son agression en Nouvelle-Zélande le 21 juin dernier. Il avait expliqué s’être fait agresser devant son hôtel au soir du deuxième test match Nouvelle-Zélande - France (14-10), avant de changer de version et de justifier son visage tuméfié par une chute sur sa table de chevet. La vérité n’est toujours pas établie mais et la thèse d’une bagarre entre joueurs français a fait son chemin.

Devant l’émoi suscité par l’affaire en Nouvelle-Zélande, le Premier ministre français, François Fillon, s’en était mêlé en s’excusant publiquement auprès de son homologue.

Le 30 juin, Mathieu Bastareaud, souffrant de "graves troubles psychologiques", avait tenté de mettre fin à ses jours.

Mathieu Bastareaud n’a pas attendu le verdict de la FFR pour se reconcentrer sur le jeu. Le 19 septembre, le joueur a inscrit son premier essai depuis son retour avec le Stade Français contre Bourgoin.