Contesté par la rue depuis 13 jours et bousculé au sein de sa coalition, le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a remis, mardi, sa démission au chef de l'État. Retrouvez sur notre liveblog les réactions et analyses après cette décision.
- Le Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé dans une allocution télévisée, mardi 29 octobre, sa démission, au 13e jour d'un soulèvement populaire contre la classe politique.
- Lors de cette allocution, il a appelé tous les Libanais à préserver la paix civile.
- Brandissant des ballons rouges, verts et blancs - les couleurs du drapeau libanais -, une foule en liesse a envahi le cœur de Tripoli, dans le Nord.
- Le pouvoir n'avait fait jusqu'à présent aucune concession significative face à la colère populaire déclenchée le 17 octobre, alors que la foule réclamait une démission en bloc d'un gouvernement et d’une classe politique jugés incompétents et corrompus.
- Lors d'un précédent discours télévisé le 21 octobre, Saad Hariri avait annoncé un plan de réformes, qui n'avait pas convaincu les protestataires. De son côté, le président Michel Aoun avait évoqué le 24 octobre la possibilité d'un remaniement ministériel qui ne s'est pas concrétisé en raison des divisions internes à son gouvernement.
- Le puissant chef du Hezbollah pro-iranien, Hassan Nasrallah, avait lui rejeté l'option d'une démission du gouvernement.
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