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Aux Bahamas, encore 2 500 personnes manquent à l’appel après l'ouragan Dorian

Les autorités des Bahamas ont affirmé, mercredi, que 2 500 personnes étaient inscrites au registre des personnes disparues après le passage dévastateur de l'ouragan Dorian. Le bilan officiel est pour l'instant d'au moins 50 morts.

Alors que le bilan officiel, une semaine après le passage de l'ouragan Dorian aux Bahamas, est pour l'instant d’au moins 50 morts, les autorités cherchent encore, mercredi 11 septembre, à localiser 2 500 personnes.

"À l'heure actuelle, environ 2 500 personnes sont inscrites sur le registre gouvernemental (...) des personnes portées disparues" a déclaré, mercredi, Carl Smith, représentant de l'agence bahaméenne des situations d'urgence (Nema). Cette liste n'a "pas encore été comparée aux registres du gouvernement sur les personnes placées dans des refuges ou qui ont été évacuées", a-t-il précisé.

Selon le porte-parole, 5 500 sinistrés ont été évacués des îles d'Abaco et de Grand Bahama, les plus touchées. Il a noté toutefois une "réduction importante" du nombre de personnes demandant à être évacuées par rapport à mardi.

Les recherches se poursuivent

Le gouvernement a de nouveau autorisé les vols commerciaux à destination d'Abaco, où l'aéroport avait été rouvert en milieu de semaine dernière. Mais ces vols sont "limités" pour laisser la priorité à l'aide d'urgence et aux évacuations, a dit le porte-parole.

L'ouragan a fait au moins 42 morts à Abaco et 8 à Grand Bahama, selon un bilan officiel encore provisoire, mais le nombre de victimes devrait augmenter alors que les opérations de recherche se poursuivent. "Nous n'allons pas spéculer sur le nombre total", a expliqué Carl Smith, "nous comprenons que les gens soient inquiets et nous le sommes également".

Selon lui, 90 % des infrastructures ont été endommagées entre Marsh Harbour et Treasure Cay, à 30 km au nord. Le nord de l'archipel des Bahamas reste plongé dans un grand chaos et la phase d'urgence n'y est pas terminée.

À Abaco, les installations électriques ont été gravement endommagées et seuls quelques bâtiments comme l'aéroport, la clinique et l'administration locale ont du courant. La centrale électrique de Marsh Harbour, la ville principale d'Abaco qui comptait plus de 15 000 habitants, "a été complètement détruite", a souligné Carl Smith.

Avec AFP