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Interpellation de lycéens à Mantes-la-Jolie : "Pas de faute de la police" selon l'IGPN

L'enquête administrative menée par l'Inspection générale de la police nationale a établi, jeudi, "qu'il n'y avait pas de faute" commise par les forces de l'ordre lors de l'interpellation de 151 lycéens à Mantes-la-Jolie.

"Il n’y a pas eu de faute" commise par la police dans l’affaire des interpellations en décembre 2018 de 151 lycéens à Mantes-la-Jolie, dans l’ouest parisien, a indiqué jeudi 16 mai Brigitte Jullien, la cheffe de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN).

Il n'y a "pas [eu] de comportements déviants de la part des policiers", a ajouté Brigitte Jullien, lors de son audition par une commission d'enquête de l'Assemblée nationale, rappelant "le contexte très, très violent à l'époque".

Le 6 décembre, 151 jeunes de 12 à 21 ans avaient été interpellés après des incidents en marge d'une manifestation dans le cadre d'une mobilisation nationale des lycéens. La vidéo de ces jeunes forcés de se tenir à genoux mains sur la tête pendant plusieurs heures avait provoqué un tollé.

L'enquête préliminaire, confiée à l'IGPN par le parquet de Nanterre, suit son cours dans ce dossier avec les premières auditions lundi 13 mai des lycéens qui ont porté plainte. Ce jour-là, l'avocat de plusieurs lycéens, Arié Alimi, a réclamé l'audition par l'IGPN de l'ensemble des 151 jeunes interpellés. Il a déposé le 6 mai une plainte avec constitution de partie civile pour contraindre à la nomination d'un juge d'instruction, a indiqué le parquet de Nanterre.

Les adolescents avaient été interpellés lors des manifestations de lycéens qui ont éclaté début décembre sur fond de contestation des Gilets jaunes.

Avec AFP