
À la Une de la presse française vendredi, les nouveaux rebondissements dans l'affaire Benalla, l'utilisation des militaires de l'opération sentinelle pour encadrer les manifestations des Gilets jaunes et les hommages en Nouvelle-Zélande une semaine après l'attentat de Christchurch.
La décision du Sénat de transmettre à la Justice les cas de trois proches d'Emmanuel Macron est largement traitée par la presse française vendredi 22 mars.
Aujourd'hui en France dévoile la réaction de l'exécutif après cette décision vue comme une condamnation politique. "C’est une danse du scalp, ils tournent autour du président en s’attaquant à ses proches", livre un proche du président. En ligne de mire notamment : la mise en cause d'Alexis Kohler secrétaire général de l'Élysée.
L'Opinion y voit une manière pour le Sénat de s'affirme comme un contre pouvoir. Le rôle de Gerard Larcher, le président LR du Sénat a tenté de ménager les sénateurs et l'exécutif. Dans son éditorial, le quotidien libéral dénonce l'attitude du chef de l'État : "le président ne peut plus, au prétexte qu’il est intouchable ne jamais s’expliquer ou pire défier ceux qui lui réclament des comptes."
Dans la presse internationale, la Nouvelle-Zélande rend hommage aux victimes de l'attentat de Christchurch. The Dominion Post égrène à sa Une le nom des cinquante victimes de la tuerie.
De son côté The Southland Times évoque la décision de la première ministre du pays, Jacinda Arden, d'interdir les armes automatiques et les fusils d'assaut et met en avant sa déclaration : " Le 15 mars, notre histoire a changé pour toujours. Maintenant nos lois vont changer aussi."