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Les Algériens opposés à un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika sont descendus dans la rue, vendredi après-midi, dans la capitale et plusieurs grandes villes du pays.

  • Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans la rue, vendredi 1er  mars, à Alger mais également dans plusieurs villes du pays (Oran, Tizi-Ouzou, Bouira et Sétif notamment). Si la mobilisation était plus importante que la semaine dernière, le mot d’ordre était le même   : dénoncer la candidature à un cinquième mandat du chef de l' É tat sortant Abdelaziz Bouteflika, 81 ans, à l'élection présidentielle du 18   avril.
  • La plupart des manifestations se sont déroulées dans le calme même si les forces de l’ordre ont procédé à des tirs de gaz lacrymogènes. Vers la fin de la journée, des affrontements entre policiers et groupes de jeunes ont eu lieu sur une avenue menant à la présidence de la République. 45 personnes ont été arrêtées à Alger, selon la police. 183 personnes ont été blessées selon l'agence de presse officielle APS, qui cite le
    ministère de la Santé, samedi.
  • Ce vendredi de mobilisation était décisif pour les opposants à Bouteflika car la date limite pour déposer les candidatures à la présidentielle du 18   avril est fixée au dimanche 3   mars à minuit.
  • Ce mouvement de contestation a pris une ampleur sans précédent vendredi dernier. La semaine a ensuite été marquée par plusieurs cortèges, dont des rassemblements étudiants, le 26   février, ou un sit-in de journalistes contre la "censure" à Alger, le 28   février. Une dizaine de journalistes ont y été arrêtés quelques heures, puis relâchés.

Avec AFP