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Dans la presse, la victoire, hier, d’Ivan Duque, à l’élection présidentielle en Colombie.

Présenté comme le candidat de la droite «dure», Ivan Duque a largement battu celui de la gauche, l’ex-guerillero Gustavo Petro et immédiatement annoncé des «corrections» à l'accord de paix conclu avec l'ex-guérilla Farc en 2016 - ce qui n’empêche pas El Espectador, de faire part de son souhait de voir Ivan Duque être «le président de tous les Colombiens». «Le nouveau président va devoir démontrer sa capacité à diriger la réconciliation et gouverner loin des extrêmes et en toute transparence», écrit le journal, dont l’espoir n’est pas partagé par The Washington Post, qui prévient que la paix risque d’être la «perdante» de l’élection d’Ivan Duque. Le quotidien américain redoute un retour de la violence, qui aurait d’ailleurs déjà commencé à ressurgir dans certaines régions de la Colombie.

Aux Etats-Unis, le Congrès examine cette semaine deux textes de loi sur la politique migratoire. Le débat s’annonce houleux, alors que les images d’enfants séparés de leur famille pour être placés dans des centres d’accueils, indignent une partie de l’opinion américaine, comme en témoigne la une de USA Today, qui montre des manifestants de Los Angeles, en Californie, descendus dans la rue pour dénoncer la politique de l’Administration Trump. Une indignation partagée par le site Politico, qui évoque la «vision sinistre» offerte par les photos fournies par les services fédéraux des douanes et d’immigration, montrant notamment des enfants séparés de leurs parents, dormant sur des matelas posés à même le sol, sous des couvertures de survie. Une réalité jugée insoutenable par les démocrates et par une partie des républicains, selon The New York Times – qui rapporte également que l’épouse de Donald Trump, Melania Trump, est à son tour entrée dans le débat en déclarant «détester» cette situation -tout en appelant, tout comme son mari, à un accord bipartisan au Congrès pour réformer les lois en matière d'immigration.

Donald Trump, dont les caricatures signées Rob Rogers, ont valu au dessinateur de presse d’être licencié de son journal. The Pittsburgh Post-Gazette a remercié ce lauréat du très prestigieux Prix Pulitzer 1999 après 25 ans de bons et loyaux services, d’après The Guardian, qui montre d’ailleurs l’un des derniers dessins de Rob Rogers, où l’on voit un panneau de signalisation avertir les parents sans papiers du danger de voir leurs enfants arrachés à eux par Donald Trump. D’après l’association américaine des dessinateurs de presse, la disgrâce du Rob Rogers serait liée à l'arrivée, dans sa réadaction, en mars dernier, d’un éditorialiste pro-Trump, Keith Burris. C’est à ce moment-là que ses dessins auraient commencé à être automatiquement censurés. «La Direction jugeait mes dessins "trop énervés", elle disait que j'étais "obsédé par Trump" », a témoigné le dessinateur. Keith Burris, rappelle The Guardian, avait notamment signé en début d’année une tribune pour défendre la déclaration de Donald Trump sur les «shithole countries», les pays de merde.

On ne se quitte pas là-dessus. Un mot de foot, pour terminer. Le Brésil fait match nul, hier soir, face à la Suisse, 1-1, pour son premier match de Coupe du monde. L’Allemagne, elle, s’est fait battre par le Mexique 0 à 1. Les deux principaux favoris du Mondial ont donc fait leur entrée dans la compétition sans tambour ni trompettes. «Du souci pour les gros», résume L’Equipe, qui offre ce matin une vue magnifique de la nouvelle coupe de l’attaquant brésilien Neymar - une innovation capillaire qui a beaucoup inspiré les internautes. Le Tweet plus inspiré selon moi montre la star brésilienne a côté d’un beau cacatoes. La ressemblance est troublante…

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