
En Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban vient d'entamer son troisième mandat. Le Fidesz, son parti conservateur et eurosceptique, a obtenu lors des récentes législatives la majorité qualifiée au Parlement, où il contrôle désormais 67 % des sièges.
Pièce centrale de cette campagne électorale victorieuse : une virulente rhétorique "anti-Soros", du nom de ce milliardaire américain d'origine hongroise, accusé d'orchestrer, entre autres, l'"invasion migratoire" de la Hongrie sous couvert de philanthropie.
Alors que les ONG soutenues par la fondation Soros sont sous pression croissante, la rhétorique "anti-Soros" pourrait bientôt devenir une loi du même nom, sur fond de mise au pas des médias et des voix discordantes. Le point avec Luke Brown et Noémie Roche.
Une émission préparée par Patrick Lovett.